Premier post du forum, Wouhouuuuu

Samedi.
J'aime pas le samedi : j'ai jamais pu dormir ce jour la. Je pensais pouvoir faire la grasse mat une fois que j'aurais eu mon boulot de balayeur, mais même pas. Le Gymnase doit être nettoyer ce jour la, parce que les autres jours, il est utilisé.
J'aime pas nettoyer...
J'arrivais devant le grillage de l'endroit, je sortis mon paquet de clef : j'avais toute les clefs pour aller partout... Je cherchais pendant un bon moment la bonne clef parmis toute, avant que, enervé, je passais par dessus avec mes balais et mon seau d'eau. S'etait pas bien lourd, et puis même, avec toute mes ailes, je pourrais soulever trois nanas sans probleme en plus de moi... Bon bref, je me retrouvais sur le terrain d'athletisme :

-Je vais pas devoir le nettoyer lui aussi non ... ?

Je soupirais, avant d'entrer dans le gymnase. Une graaaande salle vide, avec que du lino partout. Rapidement mes yeux tombèrent sur le sol, ou des moutons de poussière courraient sur le sol, a cause des deplacement que je faisais. Je soupirais, avant de m'approcher, et de poser en plein milieu de la salle mes deux balais et mon seau. Je levais le nez vers les fenetre, avant de m'envoler pour les ouvrir. Je fis courant d'air, ce qui fit encore plus bouger les mouton, et quelques mèche de mes cheveux. Mais cet endroit en avait besoin : ca refoulait la sueur...
J'aime pas le sport...
Je me placait ensuite asis sur l'une des cage de foot. Je fis apparaitre mes six ailes, et, après avoir bien sur mit mes ustenciles de travail a l'abris du vent, je projetais toute la pousière vers le fond du gymnase, avec de grande bourrasque. Tout en continuant je m'exclamais, enervé :

-Mais quelle idée de nettoyer un gymnase ?!

Je sautais alors au sol, et m'approchais d'un placard : on m'avais dis qu'un aspirateur etait dedans... J'ouvris, et vis, effectivement un aspirateur rouge. Je le branchais alors, et appuya pour l'allumé... Rien... Je continuais donc a taper dessus, comme si ca allait marcher, tout en hurlant mon énervement.

Samedi.
Aika aimait bien le samedi. C'était un jour calme pour elle. Avec toutes les responsabilités qu'elle avait récupérées à la mort de ses parents, elle n'avait plus une minute à elle et, la samedi, lorsque les élèves n'avaient pas cours, elle aimait bien aller se reposer dans un endroit ou elle était presque sûr de ne trouver personne : le gymnase.

C'était une grande salle, dont le lino brillait et crisait sous les semelles des chaussures. Mais Aika n'y allait pas pour faire du sport, elle y allait pour se reposer, se ressourcer et écouter la musique à fond avec personne pour la critiquer.

Comme d'habitude, elle ouvrit le grillage d'un geste machinale et marcha presque comme un automate jusqu'à l'intérieur, passant par les pistes d'athlétismes. Déjà, elle allumait son MP3 et lançait la musique dans ses écouteurs.

Elle ouvrit la grande porte du gymnase et sentie immédiatement le courant d'air inhabituel qui souleva légèrement sa jupe. Elle frissonna et se dirigea, tête baissée, vers un coin de la pièce, s'assit par terre et augmenta encore le son. Elle n'entendait plus rien si ce n'est les notes pop-rock de ses groupes.

Elle ouvrit les yeux, et devant elle, un ange assez étrange. Six ailes ... ?! Elle n'avait encore jamais vu cela ... Elle se leva, épousseta sa jupe, retira un de ses écouteurs et dit :

- Heu ... Bonjour ...

Non mais je reve ! Non mais ... !
Pendant que j'etais en train de galerer avec ma machine, une gamine sortie de nulle part avait traversé tout le hall, et etait partit s'asseoir le cul dans la poussière. Je n'avais pas dis un mot, mais je la regardais bien etrangement. Je sursautait, et me depechais de rentrer mes ailes avant qu'elle ne les voit, mais trop tard elle m'avait vu. Je detournais la tête un instant, avant de me mordre la lèvre...
Merde...
Je la regardais, elle venait de se relever, et de s’épousseter, rependant de la poussière partout. Mon pied s'abattit une fois de plus sur la machine qui se mit a ronronner. Je la fixa froidement, en marmonnant un juron, avant de regarder la fille qui venait de me saluer. Avec toute la douceur et toute la ... Subtilité que j'avais en moi, je repondit :

-Tu vois pas que tu m'deranges ? Va voir ailleurs si tu peux faire bande a part tu veux.

Je n'aimais deja pas faire ce boulot, mais en plus qu'une gamine vienne jouer dans la poussière, juste pour etre seule, ca me fichait les nerfs. Je pris donc ma machine maintenant allumée, et marchait vers le fond de la salle. Cependant, ce que j'avais pas pris en compte : c'est que le fil pour brancher la machine etait trop court, et donc, durant le chemin, la machine cessa de ronronner. Je fis un vieux soupir desesperé, avant de me retourner, et de voir que le fil s'etait debrancher...
Double merde...
J'attrapais le fil près de moi, et attirais l'embout vers moi : pas question de me retaper le chemin en plus... Je me tournais a nouveau, et cherchais une prise du regard : la gamine etait juste devant. JE m'approcher donc d'elle, le fil de l'aspirateur dans une main, l'aspirateur dans l'autre, et une une attitude froide. Je me plantais en suite devant elle : j'avais deux tête de plus, je suppose que s'etait une eleve. D'un revers de bras, je l'ecartais, et branchais ma machine, qui se remit a ronronner
Ouf...

-Tu vas rester encore la longtemps ? Y'as plein d'endroit desert comme celui ci. Degage tu traines dans mes pattes.

Au moins la directrice pouvait pas dire que je travaillais pas...

L'homme "rangea" vite ses ailes et Aika pu le détailler de haut en bas. Il lui semblait connaître le garçon ... Elle chercha dans sa mémoire, chercha, encore et encore, mais cela ne lui revenait pas, elle était pourtant sur de l'avoir déjà vu !

Violemment, il abattit son pied sur l'aspirateur poser près de lui, mettant ainsi la machine en marche. Aika ne pu s’empêcher de sursauter quand le ronronnement, qui ressemblait plus à un grondement qu'autre chose, emplit le gymnase.

Puis, le jeune homme parla, et dès qu'elle entendit sa voix, l'endroit ou elle l'avait vu lui revint tout de suite. Elle l'avait rencontré quelques semaines plus tôt et avait décidée, faute d'autre candidat, de l'embaucher. Cet homme était donc censé nettoyer t balayer l'ensemble de l'établissement, ce que, visiblement, il semblait faire ! Cependant, il était bien moins courtois que la première fois qu'elle avait eu un entretien avec lui.

Grossièrement, il lui dit de dégager. Déconcertée, la jeune fille hésita entre se mettre en colère et lui dire qu'il parlait à sa patronne et ne pas lui dire qui elle était et voir s'il s'en rendrait compte seul. Un fin sourire se dessinât sur ses lèvres et elle s'excusa si bas qu'elle ne su pas si il l'avait entendu.

L'air revêche, le jeune ange se dirigea vers Aika, et le fil de son aspirateur se débrancha ce qui fit franchement rire la sorcière. Énervé, et flemmard, il tira sur le fil pour faire venir l'embout jusqu'à lui. Aika ne bougea pas ...

... Ce que ... Dimitri, se souvint-elle, n’apprécia pas non plus. Il l'a bouscula pour brancher son aspirateur sur la prise derrière elle ... Par pur esprit revanchard, elle le poussa doucement à son tour, une grand sourire sur les lèvres.

- Vous êtes Dimitri, c'est bien ça ? 21 ans, natif d’Amérique ?

Aika souriait, l'air provocateur. Oui, monsieur, vous avez trouvez quelqu'un qui me va pas baisser les yeux devant vos ailes.

Quand la jeune femme le repoussa, Dimitri s'apprêta a lui ecraser la canne de l'aspirateur sur le haut du crâne. mais elle lui parla, lui donna carrement sa carte d'identité. Automatiquement, Dimitri baissa la canne de l'aspirateur, et regarda la demoiselle, ses yeux s'etant reduits a deux simples fentes. Je ne savais pas quoi penser, elle soit elle m'avait volé ma carte d'identité, sois elle m'avait entendu lors d'une discussion avec une nana sois... S'etait la directrice.
Mon air abrutit se renforca quand j'essayais de me souvenir l'entretient que j'avais eut avec la femme il y a quelques semaine. Je cherchais, mais pour moi, la directrice s'etait une vieille croute, avec les cheveux noirs attachés en chignon, et avec des lunettes. JE ne me souvenais absolument pas de cette gamine, surtout que vue sa trogne, je m'en serais souvenu... La seule phrase que je trouvais a dire :

-T'es qui gamine, d'ou tu sais ca toi ? T'sais que c'ets pas bien d'ecouter les discussion des grandes personnes ?

Ahlalala, si je savais que je parlais a ma directrice, kufufufu, je ferais pas le fier. Mais bon, pour le moment, je n'avais pa svraiment fauté, j'avais juste été super desagréable avec elle, j'l'avais cartonnée, mais le point positif, je faisais mon boulot. En effet, après avoir dis ca, je reprenais mon boulot, et tachais d'aspirer le coussin de pousière que j'avais fais dans le font du gymnase. Le plus drole, c'est que je pouvais vraiment voir ou j'etais passé : je laissais une trace de propre derrière moi. Arrivé a presque contre le mur opposé, l'aspirateur se debrancha, encore.
J'explosais :

-Non mais c'ets pas vrai ! La prochaine fois j'apporterai une rallonge ! Puis je marmonnais pour moi : J'en toucherai deux mot a la direction...

Je recuperais mon cable, et le brancha a la prise pas loin

Le fait que la jeune fille le repousse énerva profondément Dimitri. Elle pu d'ailleurs le lire sur son visage. Et elle cru même qu'il allait la frapper. Mais il n'en fit rien. Parce qu'elle savait qui il était. Et le fait qu'elle le lui dise le rendit suspicieux. Il la dévisagea, la jaugea, réfléchit cinq minutes. Mais non. Ça ne fit pas le tour dans son esprit...

Ce qui arracha un nouveau sourire à Aika . Elle se décala de quelques pas, se retrouvant ainsi dans son dos. Elle marcha dans la salle, ses talons claquants sur le lino. Elle aimait ce son, il était rassurant. Elle bougea silencieusement ses lèvres en même temps que sa musique qui continuait à tourner sur son MP3. Elle ignora l'ange. Enfin non mais elle ne lui répondit que par un rire amer. Un des ces rires qui voulait dire "t'es qu'un abruti".

La sorcière observa le dos de son interlocuteur. S'il avait, certes, un apparent mauvais caractère, il avait le mérite d'être bien foutu. De longues et fines jambes, de grandes mains que tenaient le manche de l'aspirateur de manière suggestive (enfin, l'homme tenait le manche d'une façon toute à fait normale, mais pas dans l'esprit de l’adolescente), un torse en V ... Oui, vraiment pas mal ...

-Non mais c'ets pas vrai ! La prochaine fois j'apporterai une rallonge ! J'en toucherai deux mot a la direction...

Mais il avait vraiment mauvais caractère ! Une sourire calculateur sur les lèvre, Aika releva.

- Ne t'en fais pas, je veillerais à équiper cette salle en rallonge. Ce ne sont, après tout, pas des conditions de travaille ...

-Ouais, merci...

Marmonnais-je, plus plongé dans mon boulot qu'autre chose. Ben oui, moi qui ne reflechis a jamais ce qu'il faut au bon moment, il fallait que je me concentre un minimum pour ne pas me faire virer tout de suite. Et puis bon, pour une fois que je ne la rabrouait pas, elle n'allait pas se plaindre non plus. Donc, je terminais de nettoyer le fond de la salle, avant de partir pour ranger l'aspiro. Celui ci se deccrocha comme les deux fois precedente, et le fil traina au travers de la salle.
Non mais quelle idée de faire nettoyeur...
J'appuyais sur le bouton, et le fil s'enroula dans la machine, en traversant la moitié du gymnase en glissant sur le sol. Je soupirait, et d'un mouvement habile du manche, je relevais l'aspirateur... Bon d'accord, j'avais juste levé le bras pour tendre le tube, et que, par cette tension vers le haut, la machine s'etait soulevée, masi bon, je vais très vite avoir mal au dos a manier ces instrument de torture qu'autre chose.
Je souris : je fais autre chose avec des manches de balais moi.
Enfin bon, je prit contre mon balais, et me mis a balayer consciencieusement l'endroit, bien que ca me barbne plus qu'autre chose : vivement la prochaine paye, pour que je puisse m'acheter un minimum... Car oui, la direction m'avait gentiment preter un logement de fonction, mais j'avais le stricte minimum : l'eau courante, un lit un matelat un coussin et une couette, ainsi que l'electricité, et le minimum pour vivre. S'etait pas très grand, mais ca me plaisais, car après tout...

-Il en faut peu, pour être heureux, vraiment très peu pour être heureux.

Oui, les chanson de mon enfance remontaient. tout content, je me mis a me tremousser contre mon balais, en chantonnant cette chanson. Je ne me souvenais que du refrain, mais l'air je m'en souvenais. Oui, vivement que j'ai de quoi m'acheter un baladeur. Et du coup, j'avais completement zappé la presence de la jeune élève a mes cotés Alors que je passais le balais quasiment sous ses pieds, un detail me revient... Mon regard se leva doucement vers la jeune femme : il etait toujours aussi froid, mais il laissait passer un peu de trouble :

-Attends, t'es quoi au pensionnat toi ? T's'rais pas une connaissance a la dirlo ?

Boudiou, quand l'information veut pas monter, je fais pas semblant, je continuait a fixer la jeune fille, avant d'ouvrir les yeux, et de faire un bon en arrière, me faisant lacher mon balais :

-Mais t'es la directrice !

Ma main s'ecrasa sur mon front : mais comme j'avais pu zappé une telle information... Je grognait, et recuperais mon balais, avant de continuer mon boulot, preferant ignorer la jeune fille plusieurs que m'excuser : j'suis un mec, j'suis un machot, j'aime pas que des femmes me soient superieures, alors faut pas en plus me demander des excuses... Pis c'ets pas comme si je l'avais insultée...

Il répondit à Aika, mais cela ne le fit pas réagir pour autant. Non, loin de la, il continua son nettoyage avec la plus grande attention qui soit, laissant la jeune fille de coté. Elle continua a l'observer, ou plutôt à mater.

Elle suivit, pas de trop près quand même, le jeune ange dans son travail. Et s'amusa un peu pour l’embêter. Elle fit voler la poussière dans les yeux de l'homme à plusieurs reprise, s'amusant de ses réactions. Il avait l'air plonger dans ses penser, et soudain, au moment ou Aika s'y attendait le moins, il se mit à chanter un Disney.

- Disney ?! J'y aurais pas cru si je l'avais pas vu !

Murmura la jeune directrice, qui, sous le choc, s'immobilisa. Si bien que que Dimitri se retrouva à balayer les pieds d'Aika. Ce qui, pour mystérieuse raison, du faire tilt dans sa tête. Il dévisagea la jeune fille, quelques secondes, et émit une idée. Aika sourit, et, avant qu'elle ai eu le temps de dire quoi que ce soit, il se reprit.

-Mais t'es la directrice !

Aika eu un grand sourire. Elle claqua des doigts, montra Dimitri des ses deux index et lui dit :

- Hay ! Bingo ! J'y croyais plus tu sais ?

Elle était contente. D'autant qu'une directrice aussi jeune, en règle général, ça marque les esprits. Elle rajouta, comme pour elle-même :

- T'es un peu lent ...

Elle fit quelques pas en arrière pour le laisser passer le balais. Elle le dévisagea avec une lueur dans le regard. Genre "Je suis fière de toi !". Mais un détail l’interpella, et elle ne se gêna pas pour le faire remarquer.

- Tu avais des ailes ...

Le tout doublé, évidemment, d'un regard suspicieux.

- T'es un peu lent ...
-Je t'emmerde. Et en plus t'es pas mon type.

Je retournai a mon menage, ayant été vexé par le propos de la jeune fille : j'aimai pas le samedi, j'aimais pas le menage, j'aimai pas le sport, et j'aimai pas cette nana : donc tout pour me faire raler. En plus, je le sentais, il allait se mettre a pleuvoir. Cependant, la phrase qui suivit glaça me glaça le dos. Je me retournais d'un bloc, le regard infiniment froid, et surtout, la crainte incrustée dans les yeux.

-C'est faux. Tu as révé ma pauvre fille. Les anges n'existent pas.

JE me retournais, et continuai mon menage, essayant de calmer les battements furieux de mon coeur, et surtout, de reprendre l'air impassible que j'affichais depuis le debut. Cette gamine, elle m'avait donc bien vu, et je connaissais que trop bien la nature des humains... Il n'en avait que trop souffert. Il continuerai de nier cette affirmation, même s'il devait en mourir. Quoi qu'avec sa moitié demon, il n'etait pas sur de pouvoir mourir...
Cependant, si cette gamine savait pour lui, il etait fort problable, non seulement qu'il se fasse virer du bahut, et ensuite, qu'elle repende des rumeurs a son propos. Je me retournais alors, avec un sourire machiavelique, et une aura mauvaise vers la jeune femme : Le meilleur moyen de continuer a vivre tranquillement, etait de virer toute les preuves, et tout les temoins. Oui, s'etait le seul moyen.
Mon coté demon prenait le dessus sur mon coté angelique...
Je m'approchais alors de la directrice. elle etait si petit comparé a moi. Mon balais trainé derrière moi. Je me plantais alors devant elle, et sans avoir perdu mon sourire mauvais, glissait vivement mes mains autour de sa nuque si frêle, et me mit a serrer. Oui, s'etait le seul moyen pour vivre en paix. Cependant, alors que je voyais deja son frêle corps mort entre mes bras, je recuperais ma raison, et la lacha. Je me reculais de quelques pas, en cachant mes mains derrière mon dos.

-Tu ferais mieux de partir. Ce serait mieux pour nous deux je crois. Et non je n'ai pas d'ailes. Inutile d'insisté.

J'avais fallis tuer une gamine, simplement parce qu'elle m'avais vu avec mes ailes... Je repris mon balais a deux mains, et serrais le manche, qui commencais a craquer sous ma force. Cependant, je ne le lachais pas : je preferais casser un balais plutôt que tuer la demoiselle. Même si je projetais toujours des envies de meurtre vers la demoiselle, je ne la regardais plus, et essayais de me calmer, immobile, au milieu du gymnase....
J'ai fallis tuer...

- Heeeeeuuuu ... Qu'est-ce que ça peut nous foutre que je soit pas ton type ... ??

La, elle était scotchée, elle s'attendait à tout, sauf à ça ! Elle le regarda, les yeux ronds.

- Et puis le fait que tu le précises laisse sous entendre que t'as envisagé le truc ...

Elle laissa sa phrase en suspend, partant dans un monde qu'une jeune fille de son âge ne devrait pas connaître. Déjà loin, elle voyait le torse fin et musclé du démon, au dessus d'elle, ses bras puissants la serrant contre lui ... Et c'est de ces affres libertin qu'une rengaine haineuse la tira, la laissant comme qui dirait sur les fesses (restons poli voulez-vous! !).

Encore une fois, elle le regarda étonnée. Puis elle compris. Il ne savait pas. Il ne se doutait pas que tout ceux qu'il pouvait croiser en ces mur n'étaient pas normaux. Ce qui, cela dit en passant, semblait étrange, vu que tout le pays ne parlait que de ça. Mais comme Aika l'avait déjà remarqué, Dimitri était un peu lent ... Mais s'il ne savait pas, elle n'avait pas l'intention de le lui dire. Quoi de plus marrant que de voir le jeune homme s'étonner des nombreux phénomènes qu'il ne manquerait pas de voir sans les comprendre. Dans un sourire mesquin, elle lui dit, mettant le ton :

- Ange ?! Mais je n'ai jamais parler d'ange ! Pourquoi vous ... ?

Il se retourna. Aika ne le lâcha pas des yeux. Elle retenait tant bien que mal son sourire et essayait d'afficher un air choquée. Ce qu'elle n'aurait surement pas fait si elle avait su ce qu'il allait se passer ensuite.

Brusquement, le jeune homme fit volte-face et, laissant tomber son balais qui rebondit sur le lino avec un bruit sec, il s'approcha de la petite sorcière. Ses grandes mains, ses doigts fins se dirigèrent vers la gorge d'Aika. Et elle eu peur. Elle eu l'impression de voir la scène comme au ralentit. Vous savez, comme lorsque, dans les film, il se passe un moment crucial. Ses propre mains vinrent enserrer les poignets de Dimitri, essayant d'éloigner les mains de son corps, mais la prise était ferme et elle n'y arriva pas. Elle commença rapidement à manquer d'air et, même si elle l'avait voulu, elle ne voyait pas comment ses pouvoirs auraient pu l'aider. Alors elle regardait, impuissante, l'homme sur qui elle avait fantasmé un peu plus tôt l'étrangler.

Et puis, soudain, il l'a lâcha. Comme confus, il recula et cacha ses mains. Aika tomba à genoux, les mains sur son cou, elle reprenait son souffle. Il lui dit de partir, niant encore une fois l’existence de ses ailes. Tout ça pour si peu ... L’atmosphère lourde fut empli du bruit du bois qui craque. Aika leva les yeux vers l'ange, et le regarda. Ses poings serrés sur le manche du balais risquaient fort de briser ce dernier. La sorcière se leva et marcha doucement jusqu'à Dimitri. Elle posa l'une ses mains sur celle de l'ange qui tenait le balais et l'autre glissa vers l'épaule du second bras. Elle souffla doucement dans le cou de l'ange en fredonnant un air qui se voulait apaisant. Après quelques secondes, avant que l'ange n'ai eu le temps de réagir, elle murmura, doucement, avant de reprendre son fredonnement :

- Peut-être était-ce la poussière qui m'a donner l'impression que tu avais des ailes ? Après tout, il m'arrive fréquemment de voir des trucs qui n'existes pas ...

Dimitri la fixa froidement quand elle sembla s'etonner qu'il ait parlé d'ange. Il soupira, avant de faire :

-Parce que t'connais beaucoup d'créature ailées toi ? Puis désolé, mais c'les anges a qui je pense en premier quand tu parles d'ailes.

Puis, après ca, je me decidais a eliminer cette demoiselle, sous l'influence de mon coté demoniaque. Je m'approchais donc d'elle, et m'aggripais a sa nuque. Ses frêles mains vinrent serrer mes poignet, mais elle n'avait aucunes force, je ne sentait qu'a peine la pression de ses doigts sur mes veines. Si je n'avais pas repris le contrôle de moi même, elle y serait passer, la p'tite demoiselle, c'est sur.
Cependant, mon coté angelique se reveilla avant que l'irreparable n'arrive, et je la lachait dan sun mouvement sec, avant de me retourner, et de m'emparer de mon balais. J'entendis les genoux de la petiote tomber sur le sol, et je l'entendit tousser... La pauvre... DImitri, tu es le roi des cons : tu viens de perdre ton emploi. Cependant, avant que je ne recommence, je lui dit sechement de partir, tout en serrant le balais, comme s'il allait pouvoir m'empecher de recommencer a essayer de la tuer. J'entendis des pas sur le parquet. JE supposais qu'elle partait. Surement. Je sentais dans ma paume, mes griffes qui resurgissaient, signe que les paroles de la jeune femme m'avait beaucoup trop touché, ainsi que mes canines qui s'allongeaient...
Merde, contrôle toi Dimitri !
Cependant, une doiche chaleur se posa sur mes mains, avant que cette chaleur ne coure sur mon bras. Je ne savait comment reagir. A la fois son touché etait doux et agréable, mais elle risquait sa vie en restant avec moi. Je ne voulais pas tuer dès mon premier jour...Ce qui me fit relever la tête, s'etait la douce voix de la jeune femme qui s'etait mise a chanter. Quelques seconde s'ecoulèrent, avant qu'elle ne parle. Je me reculais alors d'un pas, lui tournant le dos :

-Ne me touche pas.

J'ouvrit alors les mains devant moi, essayant de contrôler mes emotions. Petit a petit, la chanson de la dirigeante m'ayant surement aidé, mes griffes redevinrent des ongles normaux, et d'un coup de langue, sentait que mes canines etaient de nouveaux normales. S'etait un bon point. Oui, les paroles de la demoiselle m'aidèrent a me calmer. Après une grande inspiration, je me tournais a demi, et regardais la jeune femme. Elle etait mignonne...

-Je suppose que j'suis viré ?

Autant aller droit au but, plutôt que de tourner autour du pot. Après tout, j'avais l'habitude de errer, alors ce n'ets pas me retrouver une fois de plus dehors, qui va me changer. De plus, j'avais vu un potentiel boulot dans un restaurant, a la plonge.

- Bah ouais, y'a les démon, les succubes des fois, les fées, parfois les elfes ... Et la il n'y en a pas d'autre qui me viennent ... Mais bon, je reconnais que ce sont les anges dont on entends le plus parler ...

Mais ce qu'Aika ne savait pas, c'est que l'homme allait réagir aussi violemment. Il franchit le pas qui les séparait et agrippa le cou de l'adolescente, qui commença rapidement à ne plus pouvoir respirer. Ses mains, qui essayaient de la libérer, ne l'aidèrent en rien, et elle n'utilisa pas ses pouvoirs car malgré tout, elle ne savait pas encore suffisamment les utiliser pour qu'ils puissent l'aider d'une quelconque façon.

Soudain, elle tomba au sol et l'air remplit ses poumons d'une manière presque douloureuse. Sous le choc, elle regarda un moment le sol avant de se lever. Une seconde d'hésitation plus tard, elle se rapprochait de Dimitri et lui attrapait la main. Elle fredonna cette chanson qui la calmait quand elle ne savait plus trop ou elle en était.

Cela fit relever la tête à l'ange. Aika ne sut pas si cela était dû à son étonnement ou à autre chose. Le jeune homme avait surement penser qu'il avait effrayer la jeune sorcière et qu'elle allait partir. Que nenni ! Pour une fois qu'elle faisait autre chose que de trier des papier, elle allait rester et s'accrocher comme une moule à son rocher. Qu'il la déteste ou non.

Rapidement, il fit un pas en avant, se détachant ainsi de la douce emprise d'Aika.

- Ne me touche pas !

Elle écarta les yeux, blesser, mais continua son fredonnement, même si sa voix tremblât un instant et qu'elle ne fut plus aussi puissante qu'avant. Quelques secondes s'écoulèrent, et la jeune directrice se tut. Elle fit un pas en avant, puis un en arrière. Et elle ne bougea plus. Elle ferma les yeux et elle attendit que l'ange se calme complètement pour les rouvrit.

Il faisait maintenant très sombre dans le gymnase : le ciel s'était couvert à l’extérieur et la lumière de la salle était éteinte. Mais ni l'un, ni l'autre, n'avait pour l'instant fait attention à ce détail.

Le jeune homme parla, et, au même moment, un éclair déchira le ciel, faisant sursauter Aika. Elle avait peur des orages. Une peur bleu. Elle vacilla, ses yeux apeurée regardant par les fenêtres. Mais, elle essaya, plus ou moins bien (plutôt moins que plus d'ailleurs), de cacher son mal être.

- Hein ... ? Heu ... Pourquoi ?

Ses yeux étaient toujours rivés vers le ciel extérieure et elle n'avait donc pas remarquer que l'ange la regardait.

La demoiselle fut blessée quand je me reculais, mais s'etait ca, ou je la blessait encore plus... Je le savais qu'elle n'avait pas apprecié mon geste : ca voix tremblait, et avait des soubresaut parfois...Mais trop concentré a calmer mon corps parfois trop rebelle... Si je n'avais pas été dans un tel etat, il etait certain que j'aurais été faire quelque chose pour elle, mais la... Je risque plus de la tuer qu'autre chose, alors rester a distance etait la meilleure chose a faire.
J'entendis a nouveau les bruits de pas, elle partait ? Non, il n'y avait pas eu assez de bruit pour qu'elle soit partie... Finalement, au bout de quelques seconde, je retrouvais mon calme exterieur. Cependant, j'avais fais assez de mal, et l'orage a l'exterieur allait m'aider... Ce n'etait tout de même pas moi qui l'avait declenché... si ? J'analysais mes pertes de magie, qui etait nulle, je n'avais pas utiliser de magie, et puis, ce n'etait pas mon pouvoir, mais on sais jamais...
Je me tournais alors, demandant a la jeune fille si j'etais viré. elle ne semblait pas comprendre la raison d'une telle pensée : s'etait encore une enfant, elle n'etais pas faite pour gerer une ecole... Enfin, ca arrangeait ma sauce si elle voulait encore de moi... Je la regardais alors attentivement : elle avait peur. Mais de qui ? De moi ? De l'orage ? D'elle même ? JE n'en savais rien, mais je voyais bien qu'elle etait très mal a l'aise. Je reculais alors d'un pas, avant de me tourner face a elle, et de m'incliner legerement :

-Il ne devrait pas durer... C'ets une averse orageuse... Dans dix minutes a tout cassé il est terminé...

Puis, ayant dis ma phrase, et voyant que la jeune femme etait plus concentré sur l'orage que sur moi, je lachais mon balais, et partit en courant, tel un couard que j'etais. Je sortit rapidement, et longeait quelques instant le mur, avant de m'envoller, et de me poser en silence sur le toit. J'etais deja trempé, mais ce n'etais pas grave, ca ne me derangeait pas... Je guettais un instant la porte, pour savoir si la jeune fille allait partir ou pas, dans la ferme intention quand même de terminer mon boulot...
Ce que je n'avais pas remarqué, c'etait que la ou j'avais decolé, j'avais laissé une plume blanche avec quelques ecailles dessus, plumes typique de la base de mes ailes, ou le coté demon et ange se battaient.
Et, comme je l'avais ennoncé, dix minutes plus tard, l'eau cessa de tomber, et le ciel se degagea un peu.

Aika avait les yeux rivés vers le ciel qui lui paraissait de plus en plus noir. Dans son esprit, l'ange n'était plus qu'une quantité négligeable, il n'avait plus d'importance. Seul les nuages qui grossissaient à vu d'oeil et les éclairs qui descendaient jusqu'à a terre l'importaient. Inconsciemment, elle se recroquevillait sur elle-même et paraissait encore plus fragile qu'a l'accoutumée.

L'ange pris la parole. Aika tourna vivement la tête vers lui et bafouilla que l'orage l'importait peu. Cela la gênait qu'on sache pour se peur maladive des orages. Elle n'avais qu'une envie, se cacher dans une armoire, comme elle l'avait toujours fait quand il y avait de l'orage et que ses parents n'étaient pas là.

Malgré elle, ses yeux revenaient sans cesse sur les fenêtres, étudiant les chance qu'elle avait d'arriver à sa chambre avant la pluie. Aucune. Elle gémis doucement. Quand elle baissa le regard, la salle était vide. L'homme était partis, la laissant seule. Un second gémissements traversa ses lèvres. Au même moment, un nouvel éclair, et l'eau tomba des cieux. Aika compta. 1, 2, 3 seconde après, un grondement fit trembler les mur du gymnase. Voyons, 3 divisé par 3 ... 1 ... L'orage n'était qu'à 1 km d'elle. Elle commença à trembler.

Elle fit un tour sur elle-même, cherchant au elle pourrait se cacher. Elle repéra un placard (celui dans lequel Dimitri avait pris l'aspirateur). Elle y courut, s'y enferma et se recroquevilla à l’intérieur. Les mains sur la tête, elle attendit que ça s’arrête. Bien qu'elle fasse tout pour ne pas pleurer, les larmes finirent quand même par s'écouler le long de ses joues. A chaque grondement du ciel, elle sursautait et un nouveau sanglot lui échappait.

Quelques dix minutes plus tard, il la pluie cessait. Aika mis un petit moment à se relever. Elle se déplia difficilement et dans lentement. Doucement, elle ouvrit la porte du local, elle courut jusqu'à la sortie et jeta un coup d'oeil à l’extérieur. Il allait repleuvoir, elle le sentait. Elle en trembla une seconde.

Elle sortie en trombe du bâtiment, sans même prendre le temps de refermer la porte et courut comme une folle jusqu'à sa chambre. La, elle chopa sa couette et s'enferma dans son armoire, en attendant le retour de son éternel amis, le ciel bleu. Elle finit par s'endormir, épuisée de sa journée, qu'elle avait pourtant prévue calme.

» Second post du forum ! Vla le titre inspiré quoi !
» Le Rp qui n'a rien à voir avec le forum =D